Céramique de Beauce (1940-1989) occupe une place à part dans l'histoire de la céramique québécoise. L'entreprise a été fondée par l'État québécois afin de stimuler l'économie et la culture rurales et d'encourager la renaissance des arts domestiques. Cette société coopérative, à l'origine appelée « Syndicat des céramistes paysans de la Beauce », était jumelée à une école « nationale » de céramique d'abord établie à Beauceville puis à Saint-Joseph-de-Beauce à partir de 1943. En un demi-siècle, Céramique de Beauce est passée de l'artisanat à l'industrie et a fourni une production variée qu'elle a su adapter aux besoins des marchés québécois et nord-américain. Tout en demeurant fidèle à ses traditions de savoir-faire, l'entreprise a adhéré à la modernité universel le et renouvelé ses formes en faisant appel au talent de certains des plus audacieux créateurs céramistes de l'heure. Elle a fermé ses portes en 1989.

Les auteurs de l'ouvrage posent un regard nouveau sur cette céramique dont la connaissance était restée fort partielle, bien que sa place ait été plus qu'importante sur nos tables comme dans l'univers formel de nos salons. Pour la réalisation de l'ouvrage, les auteurs ont eu accès à plusieurs collections privées dont celle, incomparable, constituée par Véronique et Pierre Riverin, des passionnés et mécènes du patrimoine québécois. Les photographies ont été réalisées par Jean-Stéphane Vachon.

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Authors : Daniel Cogné, Richard Dubé, and Paul Trépanier (with preface by Michel Lessard)

© Les Éditions GID, 2004

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